Mars, le mois de sensibilisation pour l'endométriose
De la 21ème semaine Européenne vers la journée mondiale de lutte contre l’endométriose du 28 mars.
Même si la cause de l’endométriose doit résonner tout au long de l’année, le mois de mars est le mois phare de sensibilisation. Et il débute avec la semaine Européenne de lutte contre l’endométriose, cette année du 3 au 9 mars 2025.
Et pour l’occasion, la campagne du ministère de la santé revient en force !
Cette campagne s’inscrit dans les engagements de la stratégie nationale de lutte contre l’endométriose, lancée en 2022.
Derrière la signature « En parler plus pour mieux la détecter », la campagne vise à faire connaitre l’endométriose qui toucherait aujourd’hui entre 1,5 million et 2,5 millions de personnes menstruées en France, soit environ 1 femme sur 10. [Plus de 67 000 en Bretagne].
Durant tout le mois de mars, suivez les publications du Ministère de la Santé, avec l’ARS Bretagne et Endobreizh pour des informations en région.
Linkedin Ministère de la Santé
Linkedin ARS Bretagne
Linkedin Endobreizh
L’endométriose, une maladie complexe
L’endométriose est une maladie inflammatoire chronique où des cellules semblables à celles de l’endomètre (tissu tapissant l’intérieur de l’utérus) prolifèrent en dehors de l’utérus, provoquant douleurs, fatigue, voire infertilité. Les symptômes, variables d’une femme à l’autre, incluent souvent des douleurs menstruelles intenses, des rapports sexuels douloureux et des douleurs pelviennes persistantes.
En France, 1,5 à 2,5 millions de femmes sont concernées, dont plus de 67 000 en Bretagne.
Pourtant, le diagnostic reste long, avec un délai moyen de sept ans en raison d’une faible spécificité des symptômes, de tabous persistants autour des règles et de la sexualité, et de la banalisation des douleurs. Ce délai de diagnostic est notamment à l’origine d’une évolution silencieuse de la maladie et complique sa prise en charge.
